La parole perdue roman de Frédéric LENOIR et Violette CABESOS
Frédéric Lenoir, j’en avais entendu déjà parler et j’avais même lu quelques uns de ses textes dans le cadre d’histoires de religions.
Voici un gros roman de 731 pages dans l’édition de France Loisirs.
Donc un a priori assez favorable de ma part pour en attaquer la lecture. Mais sans précautions. J’ai commis une erreur : je l’ai commencé dans de mauvaises conditions. Dix pages et encore quelques jours plus tard dix autres pages. Abandons, reprises etretours en arrière.
Voilà une semaine seulement que j’ai entrepris vigoureusement sa lecture. J’ai été d’abord décontenancé par sa construction : trois lieux différents, trois époques différentes. Et des personnages nouveaux à chaque fois.
Bravo pour l’originalité du scenario ! Bravo également pour le style qui parfois ne manque pas de souffle. Les jeux du cirque dans le Colisée particulièrement.
Toujours bravo pour l’intrigue qui se noue : un lien étrange entre divers événements pourtant situés dans des espaces et des temps différents ; un lien toutefois incompréhensible pour le lecteur, lien seulement pressenti.
Il arrive de l’étrange, assurément, de l’inattendu et la petite figure de Livia se dessine de mieux en mieux, de plus en plus aimable mais étonnante, faible et forte à la fois. L’ouvrage se transformerait vite en polar avec Johanna en Hercule Poirot, si imprévisible, si proche de sa fille,
si collée à elle.
Et puis…..et puis….sans que j’y prenne garde au début, mon intérêt se met à piétiner ; j’avance sans surprise. Quand je commence à vouloir sauter des paragraphes, puis des demi – pages , cela ne trompe guère : où mes auteurs voulaient-ils m’entraîner ? Le message du Christ, en araméen, je n’ai jamais pensé qu’ils nous le dévoileraient. Mais quand même ! Chaque échec pour le traduire devient attendu.
J’ai l’impression de commencer à lire un roman « convenu », banal dans sa facture. Pas polar degare, quand même. Plus élaboré et de loin !. Mais les ficelles restent les mêmes. Les invraisemblances s’accumulent et deviennent faciles . Par exemple ces discussions théologiques que
Livia tient avec pour tout bagage sa seule culture chrétienne, très paulinienne, il est vrai , acquise à l’âge de ses dix ans. Bravo, Monsieur Lenoir je reconnais bien là vos compétences ! Mais pas dans la bouche de la petite.
Et puis la fin, avouons-le m’a déçu. Loi du genre, le meilleur/la meilleure ? de tous, l’insoupçonnable , bref (T…,) c’est lui(elle ?) le/la méchant(e ), l’assassin(e). Hou ! Hou ! Hou !
Vous découvrirez qui.
Dommage ! J’ai beaucoup apprécié les trois cents premières pages . Ce qui est quand même quelque part équivaut à un sacré satisfecit.
Mes propos bien sûr n’engagent que moi. Je connais parmi mes amis, certains qui ont dévoré ce livre et s’en font les thuriféraires . Alors !
Je serais désolé si je devais détourner par ces propos quelques futurs lecteurs.
Ce n’est pas du tout mon intention. J’ai pris beaucoup de plaisir à le lire.
Merci à celle qui me l’a fait découvrir.
René Trochet
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