A propos de « SOIE » de Alessandro BARICCO
Quel drôle d’auteur que celui-là qui rédige en quatrième de couverture ce que j’aurais aimé écrire moi-même sur son roman ! Frustrant ! Il me reste la paraphrase ?
Non. Griffonner quelque chose de différent. Mais quoi ? Comment ? Il a tout dit. Je peux toutefois lui adresser un message et lui dire comment je l’ai lu, son pseudo - roman.
« Monsieur, Un ami, vient de me confier votre livre. Ce n’est pas un roman ni même un récit. Vous le dites en couverture. C’est une histoire, acceptez-vous. Alors, parlons-en de cette histoire. Désolé de vous contredire, mais votre histoire est bien un roman car il raconte une aventure peu banale avec début et fin ; c’est un récit car je peux le raconter ; c’est aussi une cantate à deux voix qui ne se superposent pas, ponctuée de si riches et longs silences. Vous l’avez composée,votre histoire, comme une chanson avec ses couplets et son refrain. Et vous savez la murmurer, cette histoire douce-amère de l’amour muet. Vous ne craignez pas les redites ni les phrases en suspens que vous me laissez poursuivre. Des bouts de phrases éparpillées parfois, qui se suffisent. Vous avez su créer une atmosphère d’envoûtement pour me transformer en serpent charmé, bouleversé par quelques riens qui peuplent soudainement tout un univers. J’ai lu votre roman confortablement assis à dix mètres au dessus du sol, sur mon tapis volant. Votre musique de mots, comme vos silences m’ont conduit juste là où vous l’aviez depuis longtemps décidé. Bravo ! et Salut l’Artiste ! »
Je ne lui en écrirai pas plus. Je ne lui dirai pas qu’il est un auteur soyeux, mystérieux, et ….féminin. N’est-t-elle totalement féminine l’invention de cette lettre – surprise, si délicatement, si résolument érotique ? Il n’y a qu’une femme pour oser un tel subterfuge. Lui faire croire que cela provient de cette Shéhérazade muette et adorée, trouver les images pour le séduire, pour qu’il ne l’oublie jamais et s’en sépare en même temps, pour qu’»elle » et « elle »s’unissent dans son souvenir au point de n’être qu’ »une » pour toujours. Comme si les plus beaux souvenirs d’amour étaient faits de ce qui n’a pas existé !
Ce livre, je l’ai lu d’une traite. Arrivé à la dernière page, les cloches de l’église, toute proche, sonnaient pour la grand-messe. (Il faut avoir lu ce magnifique petit « roman » pour comprendre cette phrase !)
Merci ami !
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